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Week-end aux 5 terres

29 mars au 1er avril 2013

Départ de Communay en bus à 18h
Pour Pâques, 32 cloches débarquèrent aux 5 terres en Italie après un voyage en bus sans encombre.
C'est à Levanto à une heure plus que tardive que commençèrent nos péripéties du week end. Nous aurions dû nous en douter, notre bus etait conduit par Marie-Laure (une femme !) et immatriculé "42"... Mauvais présage ?! 

Au programme de cette arrivéeà 2 heures du matin :

- élimage de la K qui était mal garée,

- déplaçage manuel d'une ford(nos hommes sont forts !), qui gêne la manœuvre du car- essayage de démontage d'une 'bite' gênante elle aussi

- rencontre du 3e type non idylliquemais alcoolique...

 

A 3h30 du matin,les chambres 5 à 9 sont enfin couchées.

Samedi 30 mars : 

Levés 8h, temps maussade...

La seule éclaircie fût nos mines réjouies... mais le resteront-elles ? Embarquement immédiat à la stazione, direction Manarola...
Tutto va bene... pour l'instant !
Nous visitons le village sous la pluie qui se fait de plus en plus présente, et achetons massivement des panchos, rouges et bleus. 
Le programme étant le programme nous entamons gaillardement l'ascension vers le village de Volestra où nous cherchons une salle hors sac pour manger à l’abri... Heureusement en ce jour de Pâques le seigneur nous accueille mouillés, fatigués, assoiffés et affamés dans sa demeure ou nous nous restaurons dans un silence de cathédrale.

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Nous reprenons notre chemin de croix sous un déluge, la descente sur Corniglia est sans doute magnifique, mais nous nous évertuons surtout à éviter flaques d'eau, glissade, éboulements de terrain et obstacles en tous genres...
Petit tour rapide du village et première alerte, le train pour Vernazza est en retard, nous passons le temps sur le quai de la gare avec quelques pas de country, et un tchick et tchok mené de main de maître par Popette, devant les regards ébahis des pèlerins.

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La visite du village de Vernazza est plus approfondie car la pluie a cessé et grâce à Sainte Isabelle qui nous guida vers la lumière ! Nous profitons de ces quelques rayons de soleil pour nous sécher et prendre un « raccourci » pour arriver à la gare.
Et voilà qu’arrive LE grand moment du week end : l’attente du train… de 5 mn en 5 mn de retard, 2h40 plus tard nous étions toujours à l’attendre… une voie était coupée à cause des intempéries… Au départ, l’humeur était joyeuse, agglutinés sur un banc, à l’intérieur de la gare, encore très humides, nous avons commencé par faire un peu d’animation, boire l’apéro, chanté (coucou à notre fan club chinois), puis la tension commença à monter en apprenant que la route était coupée aussi et que nous n’avions aucune autre solution que d’attendre ! Les yeux étaient rivés sur les écrans, croisant les doigts pour ne pas voir encore un retard s’afficher, Cathy entamait très diplomatiquement les discussions avec l'autochtone afin d’avoir des explications et des réponses à notre inquiétude grandissante (merci cathy !). Et pour arranger l’atmosphère... la climatisation qui nous envoyait son haleine congelée comme moyen pour nous faire taire ou sortir (elle n’y est pas arrivée !)… Quel suspens mais quel bonheur de voir enfin arriver LE train…

Arrivés à l’hôtel à 20h15, une bonne douche (pour certains) et des vêtements secs sur la peau nous ont rapidement requinqué pour l’apéro dinatoire offert par les Commun’elles… Encore une soirée à se faire… virer par de jeunes et beaux surfers et des vieux randonneurs italiens…. Et à entasser les cadavres de Jurançon et de Jet 27 ! 

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Dimanche 31 mars

 

Après une courte nuit à cause au changement d’heure (encore plus courte pour la chambre 8, pour les réclamations merci de s'adresser à  Tanguy), nous prenons le bus pour Riomaggiore sous un temps ensoleillé... nous attaquons notre journée « escaliers ».
Changement de programme, la mer est démontée, aucune coque de noix à l'horizon. L’accès des villages en car est difficile voir impossible, nous descendons à pied pour visiter ce village, la remontée se fait soit à pied par la route, soit à pied par un sentier , soit pour certains en « navette verte ».

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Nous partons ensuite pour Porto Venere où nous descendons encore à pied, la faim au ventre. Nous nous rassasions de pâtes, fogeccias, pizzas arrosés de… Jurançon puis gelati (glace) sous un soleil magnifique. Au bord de la mer déchainée, quelques marches nous amènent à l’église et SA porte splendide contre laquelle Laura a laissé son index (nous saurons une semaine plus tard que le doigt est cassé, l’os écrasé…). Heureusement ses amies sont là pour apaiser sa douleur et la soigner avec amour et humour sous les regards agacés des autochtones venues prier.

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Nous remontons par une belle série d’escaliers jusqu'au car… Direction Monterosso (1er trajet), descente en douleur pour certaines d’entre nous, visite.... et très important : prise de renseignements sur les horaires de train (tout est OK), nous donnons congé à Marie-Laure (2e trajet) et son car et parcourons la ville, profitant de cette fin d’après-midi sans catastrophe… Deux d’entre nous se lavent les pieds sous l’appolon sans bras (donc sans chocolat) mais au pied d’argile.
 

Petite bière ou autres en attendant le train de 19h19 qui… n’arrivera pas, ni les suivants… Nous avons cru à un poisson d’avril de la part de Françoise… et de nouveau un grand moment de solitude collective… sueurs froides car nous sommes attendus à 20h au restaurant à Levanto… Brain storming collectif…. Nous appelons Marie-Laure et lui demandons de venir nous chercher, puis nous annulons, et annulons l’annulation (3e trajet)… Et profitons aussi pour décaler l’heure du resto… Il faut s’y résoudre nous devons refaire les 2km de remontée… dans la bonne humeur, d’un bon pas, petit sauvetage d’une anglaise agonisante qui retarde Céline et Françoise les obligeant à faire du stop pour arriver au lieu de rendez-vous.
 

Ne reculant devant rien, Marie-Laure emprunte la petite route sinueuse pour rentrer à Levanto (4e trajet). Après une douche express (sauf les SDF de la 9 mais qui ont eu l’apéro à la place), nous filons au resto Moresco choisi par Bruno et ou, fidèles à nous-mêmes, nous avons mis une ambiance d’enfer.
Risotto de la mer, raviolis, dorade, escalopes ou petite friture mixte puis un dessert par table : crème caramel, profiteroles, panacota et tiramisu pour les chanceux.
Nous rentrons ensuite, à l’hôtel en toute discrétion. Nous déplorons toutefois la disparition prématurée de Dominique et Laurence parties faire une promenade digestive !
Christian, motivé, a tenté un peu de rangement dans la chambre 7 dont les occupantes ont immédiatement lancé une vendetta sans merci !
Tout s’est terminé par une crise d’hystérie collective, la psychose s’est installée durablement. Un repli stratégique a été effectué dans la chambre 7, tandis que cathy arpentait les couloirs à la recherche d’amis. Elle gratouilla à la porte 7, bientôt rejointe par Françoise (une pointure en stratégie de déverrouillage de porte), la psychose atteint son paroxysme quand la présidente fut menacée par un sèche-cheveux pointé sur sa tempe.
 

Lundi 1er avril : Après une fin de nuit courte mais réparatrice, nous quittons l’auberge au grand soulagement de tout le voisinage et reprenons notre car direction Portofino.

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Ultime changement de programme, nous apprenons à Santa Marguarita que le car doit s’arrêter là. Nous prenons alors place bien tassés dans une navette. Après démoulage, nous visitons cette ville pour touristes riches (1 euro la pause pipi).


Un petit incident de dernière minute a tout de même été déploré lors de la pause du retour. Le car ne démarrait plus, quelqu’un aurait-il versé du Jurançon dans le réservoir ? Eh bien non… poisson d’avril ! Ah cette chauffeuse ! Françoise était dans le coup ! Un retour tout en chants, en jeux et sommeil… à l’image de ce week end.

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