Les Commun'elles
Activités Sportives
Culturelles
&
3 jours à Lisboa
Juin 2011
Jeudi 2 juin, 11h35 : Lisboa, NOUS VOILA !
Un petit tour en aéro-bouch et nous débarquons au terminouch « Caïs do Sodré », objectif : « Lisbon Old Town Hostel ».
Très vite nous comprenons pourquoi Lisbonne est aussi appelée « la ville aux 7 collines » car la rue qui mène à l’hôtel est l’une des plus raides !
Cà commence donc par une bonne grimpette et une arrivée des plus discrètes dans le vacarme de nos 26 valises à roulettes qui rebondissent sur les trottoirs pavés…
Qu'allons-nous trouver derrière le mur peint du 26 A Rua do Ataide ?
Pour qui a vécu « l’expérience Amsterdamaise », la découverte de l’hébergement reste un
moment palpitant du séjour -pour ne pas dire
une énorme source d’angoisse !
Mais très vite nous sommes rassurés par la propreté des lieux, le confort des dortoirs et l’accueil chaleureux des gérants :
bravo les GO !
Après une installation rapide dans les 3
dortoirs (nos 10 commun’ils pourront ronfler tranquillement ensemble cette année),
nous voici partis à la découverte des
quartiers. Et quelle découverte !
Les ruelles pittoresques bordées de maisons couvertes d’azulejos, les vastes places bordées d’arcades et de beaux bâtiments couleur safran, les trottoirs aux décors pavés, les tramways antiques ou « electricos », le soleil, les terrasses, le Tage si large qu’on croirait l’océan, les maisons hautes avec une multitude de balcons en fer forgé, le linge qui sèche aux balcons, les guirlandes colorées suspendues en travers des ruelles pour la fête de la sardine, les ruelles en pentes, les escaliers, les « elevator » de la bica ou de Santa Justa…
La Baixa reconstruit après le séisme de 1755 offre des rues piétonnes très commerçantes et des places spacieuses avec des statues de célébrités au centre bordées de bâtiments néo-classiques imposants qui abritent administrations diverses.
Gros contraste avec l’Alfama :
sa cathédrale « sé », ses ruelles étroites, très escarpées et parfois remplacées par des escaliers. Les « Miradora » permettent d’admirer la vue sur les toits de la ville basse et le Tage.
Les « electricos » passent et repassent, toujours bondés, et parfois portant des grappes de gamins qui s’accrochent à l’arrière pour ne pas payer le trajet.
Après avoir sillonné tout Lisbonne, nous sommes contents de pouvoir nous poser un peu à l’auberge : nos vaillants maris, n’écoutant que leur courage (et sans doute aussi guidés par la faim et la soif !) feront un détour supplémentaire par le supermercado pour acheter de quoi boire et manger.
Après le repas, la fatigue se fait sentir mais certains auront le courage d’aller se balader dans les ruelles de Bairro Alto écouter le fado ou boire un coup tout simplement.
Vendredi 3 juin
Nous avons choisi le « red-bouch », traîne-touristes local (pour ne pas dire autre chose…) qui nous permet de découvrir la ville à moindre coût et avec des commentaires intéressants.
Premier arrêt à la basilique d’Estrella et au joli parc adjacent.
Puis direction Belem où nous découvrons le monument dédié aux « découvreurs » (C.Collomb, Magellan etc.), la tour de Belem, et surtout le Monastère de Jeronimos : une splendeur !
Ce devait d’ailleurs être une très bonne idée d’aller là-bas puisque nous y croiserons d’autres Communaysards en vadrouille…
Pas de supermercado pour ce soir : nous mangerons morue et autres spécialités lisboètes au restaurant gentiment réservé par le gérant de l’auberge.
On croyait que les Commun’elles étaient bruyantes…on a trouvé pire que nous : les joueurs de foot de la table voisine ont réussi à couvrir le son de nos voix !
Après le restaurant, certains iront se balader dans les ruelles, d’autres iront jusqu’aux anciens docks - aujourd’hui entièrement réaménagés en clubs, restaurants et bars en tout genre -
découvrir les soirées branchées du tout Lisbonne.
On n’a pas osé s’essayer au karaokéche…
Samedi 4 juin
A force de le voir de partout, nous avons voulu visiter le fameux château Sao Jorge, recherché sur sa colline. L’endroit est agréable, doté d’une vue imprenable sur la ville et le Tage et les ruines sont encore bien entretenues.
Après s’être pris pour des châtelains dans les donjons, nous nous sommes offerts un repas de roi sous la tonnelle d’un p’tit restau : les 3 paons perchés sur le muret n’en revenaient pas de nous voir descendre tant de pichets de sangria
et engloutir tous ces tapas et autres grillades !
L’après-midi fut pour la plupart l’occasion d’aller visiter le quartier olympique et en particulier l’aquarium.
On s’est tous retrouvés le soir pour la Fête de la Sardine : ambiance « foule dans la rue », guirlandes et lumières comme à Noël, barbecue à tous les coins de rue, odeurs de sardines grillées et de friture, …
Après avoir déambulé dans les ruelles, on a fini par trouver une table pour 26 –ce qui n’était pas une mince affaire - sur une placette bien en pente.
Le service fut plus que long…. certaines n’ont même pas mangé… mais les cruches de sangria arrivèrent en nombre sur les tables…ainsi que les accompagnements pour l’apéritif (qu’on n’avait pas forcément commandé, mais qu’on a dû payer quand même…).
Notre guide officielle, Valérie, a failli se noyer dans son hectolitre de bière, et au final il a fallu négocier la note qui était éhontée…mais la soirée fut joyeuse et c’était le principal !
Et c’est plein de bons souvenirs que nous avons repris notre avion le dimanche matin.
Un dernier « pique-nique » partagé à l’îlot de la Forge et… à l’année prochaine !